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Les villes à travers les documents anciens

La cathédrale de Rouen au 19ème siècle

 

Cathédrale de Rouen par Rouarge - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
La Cathédrale de Rouen, vers 1840, illustration de Rouargue, publié dans l'Atlas de Malte-Brun Cette photo peut être transférée, sur demande, en haute définition
Pour mieux les distinguer, voir ci-dessous la même gravure, zoomable


 

Outre cette page sur la cathédrale de Rouen, voir aussi :


 

 

Texte de William Duckett en 1866, extrait de "La Normandie"

La cathédrale de Rouen en couleur - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
La cathédrale de Rouen par Félix Alexandre Pernot Cette photo peut être transférée, sur demande, en haute définition
publié en 1855 dans 'Les beautés de la France" de Girault de Saint-Fargeau

Cathédrale Notre-Dame (place Notre-Dame, cour de l’Albane, rue des Quatre Vents et portail des libraires, rue Saint-Romain). Cette église métropolitaine, une des plus importantes de France, est, dans sa masse principale, l’œuvre des premières années du XIIIe siècle ; quelques parties, la base de la tour septentrionale du grand portail, par exemple, sont antérieures ; d’autres ont été ajoutées postérieurement, ou ont subi des modifications considérables. La chapelle de la Vierge est du XIVe siècle ; les portails latéraux furent édifiés au XVe ; le portail occidental et la tour de droite, dans la première moitié du XVIe, ainsi que la pyramide qui s’élevait au-dessus du centre des transepts et dont il ne reste que la partie inférieure. La gravité du style ogival primitif y est donc tempérée sans disparate et avec une certaine unité par l’alliance des formes les plus élégantes.
L’œil ne peut embrasser l’extérieur de cette cathédrale, dont les flancs sont bordés de rues étroites et à laquelle s’adossent de chétives maisons. L’abside elle-même est enclavée dans les bâtiments de l’archevêché. Le portail occidental, dont les travaux ont duré de 1509 à 1530, serait un modèle du style ogival de la dernière époque, si tout à la fois le temps et les hommes n’y avaient exercé leurs ravages. C’est un assemblage étonnant de galeries à jour, de statues, de bas-reliefs, de feuillages découpés, de colonnettes, de dais, de fleurons, mutilés en 1562 par les calvinistes ou rongés par l’humidité. Trois portes correspondant aux nefs    intérieures sont percées à la base de cette façade ; la porte centrale, la plus grande et la plus riche, offre un tympan où l’on a sculpté l’arbre de Jessé ; dans le tympan de la porte de gauche on a représenté la danse d’Hérodiade et la décollation de Saint-Jean-Baptiste ; le tympan de la porte de droite est aujourd’hui méconnaissable.
La tour Saint-Romain, qui termine la façade au Nord, est surmontée d’une pyramide de charpente, couverte d’ardoises, qui date de 1477 ; les cloches et le mécanisme de l’horloge y sont placés. La tour méridionale ou tour de beurre, ainsi nommée de ce qu’elle fut bâtie sur le produit des aumônes des fidèles auxquels avait été accordée la permission de faire usage de beurre pendant le carême, est comptée parmi les plus belles et les plus grandes de ce genre ; elle fut construite de 1485 à 1507, et mesure 77 mètres de haut. Elle contenait autrefois une cloche dite de Georges d’Amboise, pesant 18,000 kilogrammes, et qui fêlée lors de l’entrée de Louis XVI en 1786 fut, en 1793, convertie en canons. Sur la tour de pierre, dont il reste encore deux étages au centre du transept, Robert Becquet avait élevé, à une hauteur de 132 mètres, une élégante pyramide que la foudre incendia en 1822. On l’a remplacée par une flèche en fer, qui doit avoir 148 mètres et dont M. Alavoine a donné les dessins. Cette œuvre, dont on évalue le poids à 600,000 kilogrammes et qui n’est pas encore achevée, a des lignes dures, sèches et sans grâce.

Cathédrale de Rouen par Félix Benoist  - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
Cathédrale de Rouen vers 1850, illustration de Félix Benoist Cette photo peut être transférée, sur demande, en haute définition


Le portail des libraires, à l’extrémité du croisillon septentrional, ainsi nommé de ce que des boutiques de libraires en obstruèrent longtemps les bords, fut commencé en 1280 et achevé en 1478. De nos jours, MM. Desmarest et Barthélemy l’ont habilement restauré. Il est décoré d’un nombre infini de bas-reliefs représentant des sujets religieux, ou bizarres, ou même grotesques. Cette entrée, accompagnée de deux grandes tours carrées, ajourées par de grandes fenêtres ogivales, est précédée d’un avant-portail construit en 1481, et que couronne une claire-voie fort curieuse. Du côté droit, il y a un cloître du XIIIe siècle, le plus beau qu’on ait conservé avec un premier étage. Les travées inférieures sont larges, percées à la base par quatre arcades libres, qui portent des colonnettes monolithes et au-dessus desquelles la claire-voie est vitrée. Une épaisse archi-volte soutient un grand talus, sur lequel pénètrent les piles et trumeaux des fenêtres jumelles du premier étage, et qui est couronné d’une corniche et d’une balustrade. Le cloître forme avec les bâtiments de la maîtrise la Cour de l’Albane, ainsi nommée du cardinal d’Albe, archevêque de Rouen. Le portail méridional, dit de la Calende, fut bâti vers la même époque que celui des libraires et présente à-peu-près les mêmes dispositions. Des deux côtés de la porte, de grandes statues mutilées et de petits bas-reliefs à profusion. Celui du tympan représente Joseph vendu par ses frères, les funérailles de Jacob et Jésus sur la Croix.
Cette cathédrale est un des monuments gothiques dont l’aspect intérieur cause le plus d’impression, bien qu’elle ait été reblanchie en 1778. Sa forme est celle d’une croix latine, avec 2 collatéraux jusqu’au transept, et 4 jusqu’aux chapelles absidiales. Les bas-côtés se prolongent dans les croisillons du transept. L’axe de l’édifice présente au chevet une inclinaison très sensible. Le bâtiment a 136 mètres de long, 32,30 de large ; hauteur de la grande nef sous voûte 28 et de la lanterne au centre de la croisée 53,30. Vingt-cinq chapelles régnant dans toute la longueur de l’église. Celle de Saint-Etienne, au pied de la tour méridionale, a des proportions exceptionnelles ; elle a servi à une paroisse du même nom, supprimée en 1791.

Les 130 fenêtres de l’édifice ont des formes variées suivant les époques ; les fenêtres à lancettes, la plupart géminées, se montrent particulièrement au pourtour de l’abside, et sont garnies d’éblouissants vitraux du XIIIe siècle. Celles de la chapelle Saint-Romain sont du temps de la Renaissance. Les roses des trois portails offrent de riches dessins. Dans les vitraux de celle de l’Ouest on voit le Père Eternel environné d’anges qui jouent de divers instruments. Les arcades ogivales sont généralement très aiguës ; celles qui se trouvent au point d’union des nefs et de la croisée, sont d’une hardiesse prodigieuse. Les piliers, cylindriques autour du chœur, se composent partout ailleurs de faisceaux de colonnettes. Les galeries du triforium ne sont à jour qu’autour du chœur et du sanctuaire ; dans le reste de l’église, leur balustrade se détache sur le fond de la muraille. Dans l’encoignure du croisillon septentrional, un joli escalier gothique donne accès à l’ancienne bibliothèque du Chapitre. Autrefois un jubé en pierre, délicatement sculpté, ornait l’entrée du chœur ; on lui substitua en 1777 le jubé d’ordre ionique, en marbre blanc, qu’on y voit aujourd’hui. La tribune qui règne dans la partie supérieure, est surmontée d’un Christ en plomb doré, œuvre de Clodion. Au pied de ce jubé, s’élèvent deux autels ornés chacun d’une statue d’un caractère païen, une sainte Vierge de Lecomte et une Sainte-Cécile de Clodion. Le chœur a des stalles sculptées en 1467, dont les consoles sont décorées de sujets très curieux, pleins de naïveté et de verve. Il contenait aussi 4 tombeaux, entre autres celui de Richard Cœur-de-Lion. Mutilés par les calvinistes en 1562, ils disparurent quand on rehaussa le chœur en 1736. Des fouilles ont amené en 1838 la découverte du cœur et d’une statue de Richard ; et, en 1802, celle du cœur du roi Charles V.

Intérieur de la cathédrale de Rouen par Félix Benoist - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
Intérieur de la Cathédrale de Rouen vers 1850, illustration de Félix Benoist Cette photo peut être transférée, sur demande, en haute définition

Les monuments funéraires sont pourtant encore assez nombreux dans la cathédrale. Quelques-uns méritent de figurer parmi les chefs d’œuvre de l’art. Dans la chapelle dite du Petit Saint-Romain, on voit sous un enfoncement cintré le tombeau de Rollon, avec sa statue couchée, d’un travail assez moderne, et fort endommagée. En face, dans la chapelle Sainte-Anne, la dépouille mortelle de Guillaume Longue-Epée. Avant d’entrer dans la chapelle de la Vierge, à gauche, sous une arcade à plein cintre, la statue couchée de l’archevêque Maurice, mort en 1235. Des anges, aux ailes déployées, conduisent au ciel l’âme du défunt, figurée par un enfant. Les bas-reliefs inférieurs sont à demi-effacés.
La chapelle de la Vierge, où l’architecture ogivale a toutes ses richesses, est une des plus belles qui existent à l’abside d’aucune cathédrale ; elle n'a pas moins de 29 mètres de long. Au fond, un retable doré encadre une Adoration des bergers, par Philippe de Champaigne. Sur le côté gauche de cette chapelle, on remarque 3 tombeaux. Le premier, en pierre, sans inscription, sans statue, se distingue par ses gracieuses proportions et l’élégante délicatesse de son architecture ; c’est celui du grand sénéchal de Normandie, Pierre de Brézé, tué en 1465 à la bataille de Montlhéry. Le second a été érigé à son petit-fils Louis de Brézé par sa veuve Diane de Poitiers. Le cénotaphe est de marbre noir ; la statue nue, de marbre blanc ; la mort y est peinte avec une vérité effrayante. Diane est agenouillée du côté de la tête, les bras croisés, en habits de veuve. Aux pieds, la sainte Vierge, tenant l’enfant Jésus. Cette scène est encadrée de quatre colonnes en marbre noir, avec chapiteaux et bases en albâtre. Au-dessus de l’entablement, dans une arcade que soutiennent quatre cariatides, la Prudence, la Gloire, la Victoire et la Foi, la statue équestre du défunt en marbre blanc. Ce beau mausolée est attribué à Jean Cousin, ou à Jean Goujon. Le troisième tombeau, œuvre de M. Barthélemy, a été érigé en 1857 au cardinal prince de Croï, mort eu 1844. Sur le côté droit de la chapelle de la Vierge, on voit le magnifique monument funéraire élevé de 1518 à 1525 aux deux cardinaux d’Amboise. La Renaissance n’a point d’œuvre qui lui soit supérieure. Sur le tombeau de marbre noir, 2 belles statues en marbre blanc, agenouillées, la tête nue, les mains jointes. A la base, six charmantes statuettes de marbre blanc, représentant la Foi, la Charité, la Prudence, la Force, la Justice, la Tempérance. Au fond, derrière les deux grandes statues, un bas-relief offrant Saint-Georges terrassant le dragon ; sur les côtés 8 autres figures. Une voussure décorée de sculptures admirables, soutient un attique où l’on voit les 12 Apôtres, placés 2 à 2 dans des niches élégantes que séparent des pilastres.

 


Façade de la cathédrale de Rouen par Rouargue  - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
La Cathédrale de Rouen par Rouargue Cette photo peut être transférée, sur demande, en haute définition

 

Texte d'Abel Hugo en 1835, extrait de "La France pittoresque"

Ce monument, d’une structure imposante, fut commencé vers l’an 1200 ; ses principales parties sont l’ouvrage de plusieurs siècles, à partir du XIIIe jusqu’au XVIe ; la base de la tour Saint-Romain présente seule des traces d’une antiquité plus reculée. — La cathédrale a 408 pieds de longueur ; sa largeur est de 97 pieds 2 pouces : au centre de la croisée est la lanterne, haute de 160 pieds sous clef de voûte, et soutenue par quatre gros piliers supportant le soubassement d’une tour carrée sur laquelle s’élevait naguère, à la hauteur de 896 pieds, un clocher pyramidal en charpente couvert en plomb. — La tour Saint-Romain se recommande par l’ancienneté des sculptures qui décorent sa base ; celle de Georges d’Amboise est plus populaire par le souvenir de la cloche de ce nom qu’elle renfermait, et dont l’inscription suivante donne une idée.

Je suis nommée Georges d’Amboise,
Qui bien trente-six mille poise ;
Et cil qui bien me poisera,
Quarante mille y trouvera.

En 1793 on put vérifier le fait, car la cloche fut convertie partie en canons, partie en médailles. Sur une des faces de ces médailles on lit :

Monument de vanité
Détruit pour l'utilité,
L’an deux de la liberté.

L’intérieur de l’église est éclairé par 130 fenêtres, la plupart garnies de cristaux de couleurs qui représentent des sujets sacrés ; ces morceaux sont presque tous du XIIIe siècle. Le jour entre encore par trois grandes rosaces étincelantes de jaune, de rouge et de vert. — La chapelle de la Vierge est ornée d’un fort beau tableau de Philippe de Champagne, représentant l’adoration des bergers.
— Tombeau de Georges d’Amboise. — La cathédrale de Rouen fut longtemps aussi remarquable par le nombre et la beauté des monuments qui la décoraient, que par la majestueuse grandeur de ses proportions et la merveilleuse perfection de ses détails. Comme toutes les basiliques anciennes, et surtout comme celles qui appartenaient à des métropoles, elle renfermait un grand nombre de tombeaux. On y remarquait surtout ceux de trois rois, de plusieurs membres de la famille ducale normande, de cardinaux, et de dix-sept archevêques. Les deux genres de fanatismes les plus furieux, celui des opinions religieuses et celui des principes politiques, se sont réunis pour mutiler ou faire disparaître entièrement ces vénérables mausolées ; le premier désastre eut lieu dans le XVIe siècle, lorsque les calvinistes s’emparèrent momentanément de la Normandie : en 1793, la Révolution compléta l’œuvre de dévastation. Parmi les monuments qui ornaient la cathédrale de Rouen, le mausolée du cardinal d’Amboise est celui qui a été le mieux conservé ; c’était aussi le plus riche de tous. Il offre un curieux échantillon du passage du style gothique à celui dit de la renaissance ; ce dernier y domine presque entièrement, mais il n’y est encore qu’en son berceau ; le monument est donc moins admirable par son exécution que la quantité de ses détails, leur singulière conservation et la rareté des monuments de cette époque en France. — Entre deux piliers latéraux s’étend un vaste soubassement orné de pilastres et de niches avec statues : il supporte une table en marbre noir sur laquelle sont deux statues agenouillées, un peu plus grandes que nature ; elles se détachent sur un fond richement décoré de caissons et de sculptures ; une espèce de dais en voussures s’élève au-dessus de la tête des deux personnages, il est couronné par un entablement que surmonte un attique chargé d’ornements ; des statuettes, des détails de tous genres et d’une grande délicatesse décorent tout cet ensemble. La figure du cardinal est celle placée à gauche du spectateur, l’autre est celle d’Amboise II, aussi cardinal et archevêque de Rouen, neveu du précédent, et qui fit élever ce beau monument. La première figure est d’albâtre, la seconde de marbre blanc. La partie inférieure du mausolée est en marbre, la partie supérieure, à partir de la tablette sur laquelle les deux cardinaux sont agenouillés, est en albâtre. Les restes des deux cardinaux reposaient dans des cercueils de plomb dans un petit caveau au-dessous du mausolée, mais en 1793, sans respect pour la mémoire de ces deux bienfaiteurs de la ville de Rouen, leur dernière demeure fut violée et leurs cercueils furent enlevés ; ce fut comme par miracle que leur mausolée échappa alors à la rage destructive des Vandales modernes.
— Le portail de la Cathédrale, œuvre de plusieurs siècles et formée de parties de styles dissemblables, n’en offre pas moins un ensemble plein de majesté : ses détails étonnent par leur richesse comme par leur profusion. La surface de la façade présente une largeur de 56 m. Les deux clochers ont 77 m. de haut. La tour de Georges d’Amboise, ainsi nommée de sa fameuse cloche, porte aussi le nom de tour de Beurre, parce qu’elle fut construite au moyen des aumônes offertes par les fidèles qui désiraient obtenir le droit de faire usage de beurre pendant le carême ; elle termine la façade au sud ; le style en est fort beau, les fondements en furent jetés en 1485, et les travaux durèrent vingt ans. Les contre-forts sont décorés de statues parmi lesquelles on reconnaît celles d’Adam et d’Eve. Le clocher présente deux galeries à jour percées de quatre fenêtres sur chaque face, au-dessus règne une balustrade ; à partir de ce point la tour devient octogonale et a sur chaque face une grande fenêtre.
— La tour de Saint- Romain est d’une construction plus simple, la base est la partie la plus ancienne de tout l’édifice, le reste, élevé à diverses époques, fut terminé en 1477. — Avant la Révolution elle renfermait onze cloches. — Cinq étages de quatre arcades accouplées, découpent le corps de la tour, le clocher est surmonté d’un toit pyramidal qui porte deux croix. — Toute la partie de la façade comprise entre ces deux tours est due à la munificence du premier cardinal d’Amboise, et fut construite de 1509 à 1530. L’art et la patience des plus ingénieux artistes de l’époque y furent prodigués : ils créèrent un chef-d’œuvre admirable et toujours admiré, malgré ses mutilations ; celles-ci furent l’ouvrage des calvinistes en 1562, et d’une tempête affreuse en 1683 ; le porche méridional est surtout mutilé. Cette façade a trois porches, couverts de figurines et de sculptures ; elle est couronnée de quatre flèches aussi légères que gracieuses. Malheureusement cette façade superbe se déploie sur une place trop peu vaste ; elle semble enclavée et manque surtout de dégagement sur les côtés. — La grande flèche, que la foudre abattit en 1822, va être remplacée par une nouvelle flèche de 40 pieds plus haute que la précédente, ce qui portera sa hauteur à 436 pieds, c’est-à-dire à seulement 18 pieds de moins que la plus haute des pyramides d’égypte. Cette flèche, dont l’érection est confiée au talent de M. Alavoine, doit être exécutée en fonte de fer et travaillée à jour ; au sommet de la flèche sera une petite lanterne qui servira aux observations météorologiques ; une croix haute de 3 m. terminera cette gigantesque pyramide. Le poids total du fer employé à la flèche sera de 524,756 kilogrammes, le nombre de pièces de fer de 2,540, non compris 12,879 boulons. Cette nouvelle flèche, digne de l’édifice, de la ville qu’elle dominera, offrira la réunion la plus complète de l’élégance et de la solidité.

 

 


 





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