Les ponts sur le lac - Lucerne et le Pont de la Chapelle (Kapellbrücke)

Dieu barbu et helvète - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Les ponts sur le lac - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
La rade de Lucerne et ses ponts - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Vestiges calcinés de personnage au drapeau - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur


Passage par le pont - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
L'église de la ville présentée à la vierge - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Le lieutenant Laurentz Meyer - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Vestiges très calcinés de personnages - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur


Ange au-dessus d'une chapelle - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Construction de l'église cathédrale - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Trois porteurs de drapeaux en 1743 - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
Restes calcinés de l'incendie du 18 août 1993 - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur

Les ponts sur le lac - Lucerne en Suisse - © Norbert Pousseur
 Photographie Norbert Pousseur         


Lucerne - Suisse - Mai. 2008 - Num 10mpx - canon400da_5646


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Dans ces pages, la reproduction de l''ensemble des tableaux sur bois datant du 17ème siècle
relatant l'histoire de la Suisse et/ou de Lucerne.
(prises de vue à la main levée, donc avec quelquefois du flou de bougé ou de profondeur de champ... )

Le texte d'accompagnement est extrait de l'ouvrage du Chanoine Bussinger, traduit de l'allemand par Henry de Crouzak , ayant pour titre :

"Galerie des tableaux du pont de la Chapelle à Lucerne",
"Représentant la série des époques les plus mémorables de l'l'hstoire de la Suisse"
1821 - Lucerne, chez Xavier Meyer

Tableau 3

La ville de Lucerne dans les premiers temps de son origine.

 

Il seroit impossible de citer la date précise de l'origine de la ville de Lucerne, ni l'époque où elle commença à former une communauté. Aucun document ne l'atteste et l'histoire ne fournit que très peu de lumières à cet égard. Les événements qui entourèrent son berceau se perdent dans la nuit des tems. On peut supposer sans pouvoir en alléguer aucune preuve, qu'elle étoit l'une de ces 12 villes et 4oo villages que les peuples de l'Helvétie abandonnèrent et brûlèrent, lorsque dans le siècle de Jules César, ils quittèrent au nombre de 400,000 âmes, sous la conduite de leur chef Orgetorix, leur patrie froide et stérile, pour aller chercher un climat plus doux et un sol plus productif. On sait qu'ils furent atteints et vaincus par les légions Romaines, sur les frontières des Gaules, et que Jules César contraignit les débris de cette multitude échappée au carnage d'une sanglante bataille, de retourner dans leurs vallées et à reconstruire leurs habitations. Depuis cette défaite les Helvétiens vécurent paisiblemement pendant plusieurs siècles sous la domination Romaine. C'est dans ce période que l'on peut placer avec quelque probabilité la construction de quelques monuments qui existent encore et qui portent l'empreinte de leur origine Romaine; principalement la tour de l'eau (Wasserthurm), placée à l'endroit où la Reuss sort du lac des 4 cantons, qui servoit de fanal aux navigateurs et aux pêcheurs et qui probablement a procuré à la ville son nom de Luceria ou Lucerna.

Elle fut, dit-on, saccagée une seconde fois, dans le 5ème siècle par Attila roi des Huns, lorsque ce sauvage conquérant inonda aussi l'Helvctie de ses hordes dévastatrices ; mais elle se releva bientôt de cette nouvelle catastrophe. Placée à l'entrée du défilé qui conduit en Italie, elle avoit déjà acquis quelque importance et jouissoit de la protection spéciale des rois des Francs, et des empereurs d'Allemagne. Ces derniers l'honorèrent plusieurs fois de leur présence et lui donnèrent pour gouverneurs les ducs de Souabe, dont l'office principal consistoit à garder le passage du St. Gotthard et à en maintenir la possession à l'empire.

L'histoire qui a conservé ces données déjà peu authentiques, ne fournit guères plus de matériaux sur l'accroissement graduel de Lucerne dans le période qui suivit sa réédification. II est probable qu'elle ne contenoit d'abord que quelques chétives maisons en bois, quelques rues étroites et irrégulières, telles qu'on les voit sur le tableau dont nous parlons. Mais sa population ne tarda pas à s'augmenter à mesure que la route du St. Gotthard devint plus praticable et plus fréquentée, que les rapports commerciaux entre les diverses nations se multiplièrent au moyen de la navigation maritime, et donnèrent plus d'activité à l'industrie. Alors Lucerne s'aggrandit ; le nombre de ses édifices devint plus considérables; il fallut les mettre à l'abri des invasions et du pillage ; les entourer de fossés, les défendre par des murailles , des tours et des portes. Son territoire s'étendit, et ses habitants qui se distinguèrent toujours par leur loyauté et leur bravoure, surent conserver un caractère noble et indépendant sous toutes les dominations qu'ils furent appelles à subir. Ils se rendirent djgnes d'entrer dans la confédération Suisse et partagèrent avec gloire les destinées de cette république jusqu'à nos jours, où ils y sont encore placés à l'un des premiers rangs.

 

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